Notes d Ateliers



















sans titre

dziki missud
10 mars 2011


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Tridimensionnel ?

De même, j’ai écrit : « tridimensionnel », profondeur, visualisation d’un élément graphique dans l’espace, (…). Est-ce cela ? Evoquer peut-être les autres dimensions ? Peut-être essayer d’écrire : « Quadridimensionnel » ? Puis, est-ce vraiment un carré ?

dziki missud
16 janvier 2011



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8 angles ?

dziki missud
16 janvier 2011


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Kasimir Malévitch 
(1878, Kiev – 1935, Léningrad)

"Carré noir" (1923-1930). Huile sur plâtre. Espace cosmique noir d’où s’engouffre infiniment l’oeil rêveur, oeil rêvé du noir centrifuge au blanc centripède, et, de l’un par l’autre,  l’oeil vibre entre cette  mise à plat du noir et la mise en exergue des frémissements d’une  plage blanche invitant ainsi l’oeil rêveur à déambuler circulairement  autour des 8 angles du carré tridimensionnel. 
(coll. du MNAM – Centre Georges Pompidou. Paris)

dziki missud
13 janvier 2011


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Bleu dans le rouge

Lorsqu’il lui a téléphoné, elle était dans le bleu ; dans le bleu, il lui annonça qu’il l’emmènerait voir ce rouge du bleu de mer. Du bleu de mer rouge, dziki connaît déjà  le monochrome IKB d’Yves Klein.
Pour dziki, le bleu est toujours dans le rouge.

dziki missud
23 novembre 2010




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“K.R.I.E.G.S.S.C.H.A.T.Z” : l’atelier de Zabunyan SARKIS

Feutre bituné, bandes magnétiques, objets divers, traces, de peinture … Sarkis installe nos regards du milieu de ses « trésors de guerre » . Arrivé en 1964 à Paris, cet artiste français d’origine arménienne (né en 1935 à Istambul) nous entrainne, tranquillement, à l’intérieur d’instants transitoires. Passages d’un matériau à un autre, d’un objet détourné vers d’ autres détournements : et d’un détournement à l’autre, notre regard tourne de l’intérieur de ces installations délicates et légères ; une légèreté surprenante : l’idée de la masse, du poids semblent s’évanouir. Evanouissement qui tendrait à penser chaque installation de l’Informel ? Chaque matériau « réactivé » , suivant une autre poétique, serait instant de résonance (…) ? 

EXPOSITION SARKIS, “PASSAGES” par Chantal Béret, Centre G.Pompidou, du 13 février au 21 juin 2010

véronique missud
25 mars 2010


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Plus rien ne s'allume ?

Mur = peinture ? Laisser le mur me guider dans la peinture (...) Attendre. Attendre le geste (...) Laisser advenir la tache. Une tache + une tache + une tache (...) de la nuit au levé (...) La pluie sonorise une tache + une tache + une tache (...) la pluie, les passants, les artistes (...) Entre le mur et ce que je vois pas. Attendre, laisser venir, faire venir : venues de je ne sais quel dissolvant du vent ? Vent des meurtrières ? Vent de voix ? Voix attachées, tachées, détachées de leur tache ? Une tache + une tache + une tache : mon geste est dans ce lieu, ce lieu que je ne connais pas. Y fréquenter peut-être l'imperceptible par le mauve ? Laisser advenir le mauve par la tache : une tache + une tache + une tache : quelques silhouettes s'envisagent entre l'attente, l'esquisse et l'effacement. Attendre, attendre, laisser advenir, entrevoir, effacer : entre l'attente et l'effacement. L'indice : le pinceau regorgeant d'indices ? Mais pourquoi es-tu perché la-haut ? Entrevoir, dialoguer avec les prises de courant et les interrupteurs, effacer, effacer, puis s'effacer : finalement, où es-tu ? 
Véronique Missud. 
Installation éphémère : je suis allée prendre l'air de l'Art 
Natalie Frey et Yvann Lamy étaient là avec 67 artistes.
Aubrey m'a rejoint et a pris des photos.
Suzy aussi. 

Nogent Le Rotrou : l'art prend l'air

dziki missud
23 juillet 2009



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Il y a cette installation d'Alexandre Calder, avec les bouteilles de Chinon de sa cave posées au sol ; il y a cette petite boule blanche contrebalancée par la boule noire au grés du vent ; installation sonore et festin d’Alexandre Calder (…) Qui de la bouteille de Chinon aux sonorités du vent dessine, dans l’espace de ma mémoire, les contours de l’Ami ?

dziki missud,
23 juillet 2009



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De l’autre côté du jardin

Pourquoi, depuis (…) ?
Tu n’as pas vu cette lumière étrange d’où tout bascule ?
Basculée maintenant, je suis où je ne suis plus ?
Plantée là, plantée en dehors de leurs jardins.
Replanter l’autre côté du jardin, de là où ils l’ont planté ou déplanté !
Loin des nains de jardin, des tulipes poussent,,, derrière les vitrines.
Des coquelicots s’ouvrent sur un mur du terrain vague.
Allongé en travers du mur, tout en haut de la palissade,
l’homme porte à bout de bras  une colombe.
Et, de ce côte du jardin, il n’y a aucun nain de jardin.

véronique missud,
27 juin 2009


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Rêves pour Joan MIRO

Un petit bout de papier mal déchiré,
dans le sens de la longueur,
de la trace défaite,
du rebord mal aiguisé;
une pelote roulée
laissée en suspend,
par l’araignée : et l’espace s’endort.

véronique missud,
13 mars 2009


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Trois jardins

Que te reste t-il ?
Es-tu encore sur le banc ?
Es-tu encore assis ?
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu des souffrances ?
Souffrances que tu m’as contées.
Je crois qu’elles se sont envolées,
Qu’elles se sont replier à l’intérieur,
De l’intérieur des bronzes,
des bronzes et des marbres
Qui n’en finissent plus de te questionner.
De ce premier jardin s’est déplacé,
s’est glissé un autre jardin.
Que te reste t-il ?
Es-tu encore dans tes mots ?
Es-tu encore sur tes lèvres ?
Te souviens-tu ?
Te souviens-tu de tes espoirs ?
Espoirs que tu m’as confiés.
Je crois qu’ils ont cheminés,
Du milieu des graviers,
des graviers et des chaises,
qui, maintenant, restent inoccupés,
trop occupés du souvenir de tes mots.
Entre ce premier jardin,
entre ce premier et ce second jardin,
s’est interposé un troisième jardin.
Ce troisième jardin  l’aurais- tu oublié,
Oublié au milieu du fracas de tes mots ?

véronique missud, 
3 avril 2010


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sur l'exposition "KAWAMATA : CARTON WORKSHOP"

"UNDER CONSTRUCTION", Tadashi KAWAMATA
Alors, cette note va se construire suivant un échaffaudage de mots, de presque rien (…)

Premiers repérages :
« Girasole » (1960) de Mario Merz (1925-2003 Italie) : entre vie et survie ?
« Igloo di Giap » (1968) de Mario Merz (1925-2003 Italie) : remettre en oeuvre des matériaux, des forces dispersées, n’importe où ?
« Palpebra »(1989) de Giuseppe Penone (1947, Italie) : si les empreintes » in situ »d’une paupière interrogent, pas à pas des rencontres, les lieux de la démarche ?
(à suivre …)
Démarche : Tadashi KAWAMATA, artiste japonais né en 1953 sur l’île de Hokkaîdo.
Ile : isoler, isolation, isolement ?
Isoler : écarter un sol d’un autre ?
autre : ailleurs ?
ailleurs : autres corps à remettre en oeuvre ?
Remettre en oeuvre par les liens du lieu, par les lieux du lien : délier-relier ?
Installations.
Pas à pas des installations : PASSERELLES : écarter, déployer, étaler, étendre : extensions du regard en train de se construire, en train de construire, çà et là ?
« Obseravtoire », Estuaire 2009, Lavan-Nantes
« Footh Path », Bordeaux 2009
 » Coal main project », Tokyo 2009
( à suivre …)
Installations ?
Mesure infine ?
« Berlin tree huts », HKW Berlin 2010
( à suivre …)
Installations :
Passerellles : glissement d’une chose dans une autre ou par une autre ?
 » Cabinet Archives » Avignon 2009
Autre : autre chose, autre lieu, lieu d’une chose ou chose du lieu ?
Est-ce le lieu et la chose en leurs liens ?
Liens : autres lieux à « re-mettre » en oeuvre ?
Déplacements, pas à pas, des dépassements ?
Basculer, renverser (…) ?
Spirale, Croix de Saint-André, alignements, suspensions, étirements (…) ?
Restons sur  » le départ » : « tout peut changer ».
(à suivre …).

KAWAMATA : CARTON WORKSHOPExposition du 10 avril au 23 août 2010
Commissaire : Nadine CombetGalerie des Enfants. Niveau 1, Centre Georges Pompidou, Paris.


véronique missud,
9 avril 2010




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Fil eaux filles (& fils) des Lumières (*)

Fil
eaux
filles
& fils
des
Lumières : de l’aube au crépuscule (…)
Jean Rouccou : cadavres exquis ?
Eric Périer : gardons le exquis.
dziki : exquis : < esquisses ? demande t-elle


(*) une note interactive de dziki missud @ Facebook
le 5 mai 2010 



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sur l’exposition : “Les Promesses du Passé

Discontinuum": discontinuité, discontinuités

"Si des pas sont interrompus dans leur marche, le trajet, qu’ils effectuaient, sera taché de points de suspension. Ces points de suspension peuvent-être trouées, obstacles, brûlures, cendres, failles (…)

Mais ces ajours d’un cheminement de la pensée en train de marcher, peuvent, malgré les vertiges de leurs contours, devenir le lieu d’un autre cheminement et devenir justement le lieu de la création.
C’est, peut-être dans ce sens, que l’interruption brusque, brutale d’une marche, d’une marche censurée, d’une marche troublée, peut devenir l’irruption insoupconnée de démarches artistiques « transnationales » et « transgénérationnelles » ?

A ce niveau de l’expérience, les suspensions des interruptions deviendraient lignes transversales sur lesquelles trouées, obstacles, brûlures transcenderaient le vertige des corps absents, évidés par les ajours, en des corps mis à jours ?
Pas à pas des suspensions, l’interruption devient alors cette lignée brisée sur laquelle le cadrage d’une photographie, le champs d’une vidéo, le moulage d’une pièce, l’élévation d’une architecture (…) et la scénographie d’un espace d’exposition peuvent se travailler, se dessiner, s’archiver (…).
Et cette ligne brisée peut-ouvrir, comme le suggère Vasily Kandinsky, à des changements de direction imprévus ?

Aussi, qu’en est-il de cette ligne brisée, d’un temps, d’un mouvement, d’un espace, lorsqu’elle met en oeuvre les cheminements de plus de cinquante artistes habitant, pour la plupart, avant et aprés la chute du Mur de Berlin, en Europe centrale et orientale ? Comment travaillera t-elle les oeuvres exposées dans  » Les Promesses du passé » ? Quels espaces colorés, dessinés, griffonnés, effacés, scotchés (…) ces chocs de la ligne vont mettre en oeuvre, vont mettre l’oeuvre à l’oeuvre ou en dehors de l’oeuvre ?

"au-delà des utopies", "fantasmes de totalité", "anti-art", "espace public - espace privé", "féminin-féministe", "gestes micropolitiques" (…) sont quelques uns des thèmes abordés scénographiquement dans "Les Promesses du passé – Une histoire discontinue de l’art dans l’ex-Europe de l’est", 
du 14 avril au 19 juillet 2010 et mise en oeuvre par les commissaires Christine Macel et Joanna Mykowska, assistées de Micha Schischke, dans l’Espace 315 du Centre Pompidou, Paris.
véronique missud,
mardi 13 avril 2010



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